Nouveauté 2026 : Kawasaki KLE 500

Après Yamaha et sa nouvelle Ténéré World Raid, Kawasaki nous réserve une autre surprise avant l’EICMA : le grand retour de la… KLE 500.

Chez Kawasaki, la KLE était déjà, dans les années 90, le trail des jeunes permis. La marque verte fait donc renaître ce nom emblématique en équipant sa nouvelle KLE 500 d’un bicylindre parallèle de 450 cm³. Un moteur déjà connu sur les Ninja 500 et Z500, et une appellation un peu trompeuse, mais qui reste un choix pertinent quand on connaît le succès de sa future concurrente, la CFMOTO 450 MT.
Cette cylindrée devrait en effet la rendre encore plus accessible, tout en visant clairement le permis A2. Kawasaki n’a pas encore communiqué la fiche technique, mais on sait que ce bloc moderne à refroidissement liquide développe environ 45 ch sur les versions roadster et sportive. On regrettera cependant que ce moteur soit équipé d’une sortie d’échappement aussi basse que ces versions routières.

Plutôt Versys ou vraie KLE 500 ?

Si sa jante avant n’était pas en 21 pouces, on pourrait presque y voir une simple évolution de la Versys 300. Mais cette KLE prend un peu de hauteur, avec des suspensions aux débattements plus importants, sa bulle étroite réglable sur trois positions et son réservoir haut perché de 16 litres, qui rappelle celui de la Honda CRF300 Rally.
Les carénages latéraux allongés s’inspirent des modèles KX de motocross, un clin d’œil que KTM pratique aussi sur ses déclinaisons Adventure. Mais ce qui séduit avant tout, c’est son petit double optique avant façon Bimota H2 Tera.

Une partie-cycle taillée pour l’aventure ?

La KLE500 repose sur un cadre treillis en acier, combiné à des roues de 21 pouces à l’avant et 17 pouces à l’arrière. Un choix un peu surprenant pour un trail de cette cylindrée — la plupart adoptant du 18 pouces à l’arrière. Ces jantes à rayons, visiblement à chambres à air, sont chaussées de pneus IRC GP-410. On ne connaît pas encore les débattements de la fourche inversée KYB à cartouche ni ceux de la suspension arrière Uni-Trak. Côté freinage, la moto reçoit un mono-disque avant pincé par un étrier double piston à fixation non radiale, et un ABS arrière déconnectable, bienvenu pour les escapades tout-terrain. sur les photos fournies par Kawasaki, on distingue deux typer de sabot moteur plus ou moins enveloppants, mais tout deux laisse entrevoir d’une garde au sol relativement faible.

Une version SE sera également proposée, avec en plus un tableau de bord TFT connecté, des clignotants à LED, une bulle plus large, des protège-mains, une plaque de protection, ainsi que la compatibilité avec l’application Rideology The App, permettant journal de bord, navigation et commande vocale. Enfin le porte paquet ne semble pour l’instant pas au programme.

Une concurrente directe de la CFMOTO 450MT

Avec ce nouveau moteur 500, Kawasaki vise clairement le segment en plein essor des trails mid-size A2, un créneau où la CFMOTO 450MT s’est imposée grâce à son excellent rapport qualité/prix et sa facilité d’accès. Avec la KLE500, Kawasaki revient enfin sur le véritable marché du trail en europe, et on ne peut que s’en réjouir ! Au USA, ou l’autre trail de la marque, la 650 KLR continue d’être commercialisé, le tarif de cette KLE à déjà été annoncé, sous les 7499 $, soit 6 499 €.

La KLE500 sera disponible en gris Metallic Carbon / noir Ebony, tandis que la version SE se déclinera en blanc Pearl Blizzard, gris Pearl Storm et vert Metallic Bluish.

  1. Un peu dommage de voir qu’encore une fois, les Japonais ne sont pas capables de proposer des jantes tubeless sur des roues de 21″ (à part l’Africa Twin et encore, ça a mis du temps !). Je comprend l’argument du off-road et de préférer les chambres à air, mais en sachant qu’une grande partie de ces motos vont rouler majoritairement sur route, et que 2 sur les 3 concurrentes directes (Himalayan 450 et 450MT) se permettent d’en proposer, ça ne joue pas en leur faveur… Il n’y a que la KTM 390 Adventure R qui n’en propose pas non plus, mais elle a le mérite d’exister avec une version un peu plus routière, avec jantes à bâtons tubeless.
    Ou alors, comme chez Royal Enfield, laisser le choix à l’acheteur ?

    Autre point que j’ai hâte de connaître, c’est si ils ont étés assez intelligents pour concevoir un filtre à air accessible facilement. Car bon, en 2025, avoir encore besoin de retirer les carénages et le réservoir juste pour changer un filtre sur une moto avec une orientation off-road, je trouve ça un peu ridicule. Au moins, l’Himalayan 450 n’a presque pas de carénage, donc son filtre reste relativement accessible rapidement.
    Mais autrement, sur les 450MT et 390 Adventure/Enduro R, c’est simple d’accès.

    Et aussi, même si je trouve le coloris Metallic Bluish sympathique, ça reste quand même tristounet tout cela… Si seulement Kawa pouvait faire revenir le orange qu’ils avaient sur d’anciens modèles. Difficile de nos jours de trouver une moto dont le coloris ne file pas une dépression…

    Mais quoi qu’il en soit, j’ai vraiment hâte qu’elle soit dispo en concession pour aller l’essayer (n’ayant pas été convaincu par mon essai de la 450MT et étant un peu mitigé sur le fait de prendre un mono avec l’Himalayan 450).

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